
DÉPENDANCES
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Dépendances n.f. :
Assujettissement à une drogue, à une substance toxicomanogène, se manifestant lors de la suppression de cette dernière par un ensemble de troubles physiques et/ou psychiques. (Larousse)
La dépendance en peu de mot, c’est le fait de ne plus pouvoir arrêter un comportement ou un usage de quelque chose, même si cela pose problème. Largement étudié par Stanton Peele, le cycle de l’assuétude représente le fait de s’accoutumer tranquillement à une substance et de perdre le contrôle de sa consommation. Il est important de comprendre que la dépendance ne s’intalle pas du jour au lendemain et qu’il faut être conscient des changements qui s’opèrent dans nos comportements.

Circuit de la récompense
Le corps est une vraie pharmacie. Il s’occupe quotidiennement de nous fournir en hormones de toutes sortes, et ce, naturellement, afin d’assurer notre fonctionnement équilibré et notre bien-être.
On compte parmi celles-ci l’adrénaline, hormone responsable de l’énergie et de la réaction, l’endorphine, hormone responsable de l’euphorie, du plaisir et du soulagement de la douleur et sans oublier la dopamine, hormone activant le système de récompense/renforcement, aussi appelée hormone du bonheur.
C’est ce neurotransmetteur qui nous intéresse plus particulièrement et qui entre en jeu dans l’activation du circuit de la récompense.
Le circuit de la récompense ou système de récompense est le mécanisme permettant l’acquisition ou la répétition de certains comportements assurant la réponse aux besoins fondamentaux de l’homme. Il permet la création d’habitudes procurant du plaisir, l’entretien de la motivation, certains apprentissages et même la survie.
La consommation ou certains comportements d’usage, de leur côté, activent de façon artificielle le circuit de la récompense et en débalançant son fonctionnement normal. C’est ce débalancement qui crée l’effet recherché pour certains consommateurs. Si le circuit de la récompense est stimulé de cette façon à répétition et à long terme, le cerveau diminue sa production naturelle de dopamine afin de rééquilibrer le tout. En d’autres mots, le cerveau comprend qu’il a besoin de l’usage pour garder son équilibre. Cela aura pour effet de créer une sensation de manque poussant l’individu à répéter l’expérience. Certains individus entrent ainsi dans le cycle de la dépendance.

La loi de l’effet
Il est aussi important de savoir que l’effet qu’aura une substance sur une personne dépend de trois éléments important soit l’individu, la substance et le contexte. Il s’agit de la loi de l’effet. La quantité de substance habituelle que nous prenons peut avoir un toute autre effet si nous passons une mauvais journée ou si nous vivons des épreuves difficiles. Les éléments définissant l’individu sont son âge, son poids, son sexe, sa santé physique, son état psychologique, etc. Pour l’aspect contexte, les éléments importants sont le moment de la journée, l’ambiance entourant la consommation, l’endroit où l’on se trouve, la relation avec les personnes avec qui l’on consomme, si nous vivons des conflits ou non, etc. La dernière variable est la substance en soi. Les éléments dans cette variable sont la quantité consommée, la pureté du produit, la fréquence de consommation, la rapidité de consommation, le mode d’administration, la combinaison de substances, etc. Il est donc clair qu’il faut bien évaluer tous ces éléments lorsque nous prenons la décision de consommer afin d’éviter les problèmes, les malaises ou les surdoses.

Tolérance n.f. :
Phénomène d’adaptation caractérisé par une réponse diminuée à la même quantité d’une drogue donnée. (OQLF)
La tolérance face à une substance, aussi appelée l’accoutumance, est le fait que le corps humain s’habitue à une quantité constante d’un produit. Cet usage répété d’une substance peut amener de moins en moins les effets recherchés par l’individu. Ce phénomène est lié à la réduction de la réponse du corps, en particulier le système nerveux central, face au stimulus, la consommation. Le corps cherche le plus possible à garder un équilibre chimique. Lorsqu’une substance y est intégrée, celle-ci vient simuler certains neurotransmetteurs, par exemple, la dopamine, que le système nerveux central reçoit alors en plus grande quantité. C’est ce qui crée l’effet recherché chez le consommateur. Avec le temps, le corps diminue sa production de neurotransmetteurs, toujours afin de retrouver un équilibre, pour pallier au surplus artificiel amené par la substance. L’effet de la consommation sera alors réduit et le consommateur aura peut-être tendance à augmenter la quantité ou la fréquence de sa consommation pour retrouver l’état de bien-être recherché.
Mention Loi de l’effet
Lorsqu’une personne consomme en situation sociale, il est nécessaire de bien connaître son partenaire de consommation ainsi que sa tolérance, surtout s’il s’agit de ses premières expériences. Il est possible d’avoir tendance à consommer des quantités similaires d’une substance alors que sa tolérance n’est pas la même que celle de son partenaire. L’effet pourrait alors être plus marqué comparativement à l’autre personne et il est possible de se rapprocher d’une surdose ou d’une intoxication. La tolérance est donc une importante notion à connaître et à prendre en considération dans la loi de l’effet.
Continuum de consommation
Consommation n.f :
Action de consommer une chose quelconque; Action, fait de consommer un produit […]; quantité consommée pendant un certain temps. (Larousse.fr)
Chaque être humain est différent, donc chaque consommateur a des habitudes particulières. Selon la littérature, il existe six types de consommateurs* différents.
Rappelons que tout consommateur est à risque de développer une dépendance.
Le consommateur abstinent est celui qui n’a jamais consommé, mais peut aussi être celui qui a cessé sa consommation.
Le consommateur explorateur est celui qui veut essayer une ou des substances, mais cette expérience sera de courte durée.
Le consommateur occasionnel est celui qui consomme quelques fois dans un mois, mais pas à toutes les semaines.
Le consommateur régulier est celui qui consomme quelques fois par semaine, mais pas à tous les jours.
Le consommateur quotidien est celui qui consomme de façon régulière, à tous les jours.
Le surconsommateur est celui qui consomme à tous les jours, et qui fait usage d’une quantité importante de la substance de son choix.
*le masculin est utilisé afin de diminuer la charge du texte.

Alternative à la consommation
Lorsqu’un individu souhaite diminuer ou arrêter sa consommation de substance, il est plus facile de remplacer un comportement que de simplement le cesser. C’est pourquoi il est intéressant de visiter notre section Saines habitudes de vie pour trouver des habitudes à adopter. Sinon, voyez ci-bas des façons d’obtenir des effets similaires à ceux des substances en activant les hormones déjà présentes dans le corp humain !

Cocktail sans alcool (mocktail) n.m. :
Boisson inspirée des recettes de cocktails traditionnels, mais ne contenant pas d’alcool.
De plus en plus populaire, les cocktails sans alcool, ou de l’anglais mocktails, sont une alternative efficace afin d’amener un côté festif à une soirée tout en diminuant la quantité d’alcool ingérée. C’est pourquoi nous vous proposons ici trois recettes de mocktails très appréciées chez Satellite. Bonne dégustation !
Shirley Temple
– 3 tasses de soda à la lime
– 1 tasse de jus d’orange
– 1 jet de grenadine au goût
Ajoutez des quartiers d’orange pour le goût et le look !
Limonade maison
– 1 tasse de jus de citron
– 1 citron coupé en tranches
– 1 tasse de sucre
– 5 tasses d’eau
Mélangez le tout dans un grand pichet et RÉFRIGÉREZ. Ajoutez des feuilles de menthe fraîche, au goût !
Virgin mojito aux petits fruits
– 1 tasse d’eau gazeuse
– 1 tasse de petits fruits congelés
– 1/2 citron vert
– 2 c. à thé de sucre
Mélanger le tout avec de la glace et des feuilles de menthe, au goût. Prenez des fruits frais en saison pour plus de goût !
Vous êtes curieux?
Nous vous proposons quelques liens et lectures afin d’en apprendre davantage sur le sujet. De plus, visitez nos services afin de voir nos ateliers en lien avec cette thématique. Vous êtes parent ? Nous avons des informations spécialement préparées pour vous.
Liens utiles
Revenez sous peu pour découvrir plusieurs liens relié à cette thématique. Section en création !
Section parents
Cette section aura bientôt des conseils spécifiques au thème de cette page. En attendant, prenez un moment pour lire ces conseils généraux sur la communication Parents/Enfants.
Être parent d’un adolescent…
L’adolescence n’est pas toujours une période facile autant pour les adolescents eux-mêmes que pour leurs parents. Il est possible que vous ayez des craintes ou des peurs pour votre enfant qui grandit, qui fait peut-être des expériences ou qui consomme de façon régulière.
Plusieurs sources d’inquiétudes pour les parents peuvent survenir au cours des années, comme le passage du primaire au secondaire, le début des relations sexuelles, l’exploration de la consommation ou le goût de vivre des sensations fortes.
Si vous vous sentez dépassé par les événements, n’hésitez pas à demander de l’aide à un professionnel, que ce soit pour parler avec l’éducateur qui suit votre enfant ou à un intervenant du CLSC. Ces derniers seront en mesure de vous aider à trouver des façons adéquates pour suivre l’évolution de votre jeune et pour l’accompagner dans son développement, sans vous oublier, comme personne, comme parent, dans tout ce processus.
Vous pouvez également lire nos quelques conseils rapides afin de vous aider à faire face aux diverses situations.
- Ouvrir le dialogue
Bien qu’il ne soit pas toujours évident d’entrer en contact réel avec son adolescent, il est important de lui manifester votre intérêt pour lui et pour ce qu’il vit. De cette façon, il sentira de l’ouverture de votre côté. Il vous parlera plus facilement s’il a envie de se confier. De plus, lorsque vous lui parlez, affirmez votre opinion sans pour autant juger la sienne ni condamner ses comportements. Faites-lui part de vos inquiétudes, sans lui faire de reproches. - Établir des règles
L’adolescence est une période d’exploration et de quête d’autonomie. Cela ne veut pas dire qu’il faut abolir toutes les règles. Pour que tous les membres de la famille se sentent bien, il doit y avoir des règles et elles doivent être appliquées. Convenez des règles avec votre enfant et des conséquences en cas de bris de celles-ci. Il se sentira impliqué dans le fonctionnement de la maisonnée et dans son éducation. - Être attentif aux changements d’attitudes et de comportements
Quand les attitudes et les comportements d’un enfant ou d’un adolescent changent rapidement, on peut se douter que quelque chose ne va pas. Lui parler calmement en lui reflétant son comportement des derniers jours pourrait le pousser à s’ouvrir. - Incitez votre jeune à utiliser les ressources disponibles
Il est possible que votre jeune n’ait pas envie de se confier à vous. Vous pouvez toutefois lui mentionner qu’il existe d’autres ressources qu’il pourrait consulter, par exemple l’intervenant de son école, un autre adulte de confiance ou encore les lignes d’écoute. Vous pouvez également lui suggérer quelques sites web fiables, où l’information est juste et pertinente (voir la section Liens utiles).
Nous vous suggérons aussi de lire nos Capsules Parents qui paraissent plusieurs fois par année dans le journal Le Clairon de Saint-Hyacinthe et que vous pouvez retrouver dans notre fil d’actualité.