SAINES HABITUDES DE VIE

Habitude n.f. :

Manière ordinaire, habituelle d’agir, de penser, de sentir, propre à quelqu’un ou à un groupe de personnes; Usage répété de quelque chose qui crée un besoin chez quelqu’un; Manière de faire, comportement créés chez quelqu’un par une action répétée. (Larousse.fr)

Saines habitudes de vie n.f. :

Les saines habitudes de vie sont les actions habituelles d’une personne qui l’amènent vers une bonne santé physique et psychologique. (Définition maison)

Les saines habitudes de vie sont les meilleures alliées qu’une personne peut avoir dans la vie. Que ce soit pour maintenir la santé et repousser les maladies ou simplement pour mieux vivre quotidiennement, elles forment un facteur de protection non négligeable face à la dépendance. Augmenter son bien-être aidera à résister à la tentation qu’amène les substances ou les technologies. 

Habitudes physiques

En lien avec la construction de notre personnalité, qui peut être fortement influencé par les habitudes et les modes de vie, plusieurs alternatives peuvent également être explorées :

Mode de vie physiquement actif

Améliore le sommeil, l’anxiété, la concentration, réduit les risques de troubles de santé chroniques.

Bouger, effectuer des activités physiques diverses (yoga, course), acquérir de saines habitudes au niveau du sommeil et de la détente. Passer plus de temps à l’extérieur, adapter les activités aux intérêts.

Alimentation saine

Utiliser le Guide alimentaire Canadien, prendre trois (3) repas par jour, consommer des aliments frais, boire régulièrement de l’eau.

Intégrer de saines habitudes alimentaires, découvrir la satisfaction à travers la nourriture, rendre l’expérience positive.

Poids corporel

Avoir un poids qui favorise la santé physique et réduit les risques de troubles de santé.

Encourager les saines habitudes et un mode de vie en limitant les risques de développer des troubles alimentaires.

Mise en garde sur les risques associés et les divers régimes suggérés.

Mode de vie sans tabac

Réduire les chances d’avoir des difficultés et/ou des troubles respiratoires.

Limiter l’utilisation de la cigarette et la cigarette électronique

Habitudes psychologiques

En lien avec la construction de notre personnalité, qui peut être fortement influencé par les habitudes et les modes de vie, plusieurs alternatives peuvent également être explorées :

Intérêts personnels

Qu’est-ce qui nous passionne? De quelle façon est-ce qu’on peut se sentir accompli, se sentir valorisé, ressentir une fierté ? 

Autodétermination des objectifs à atteindre.

Revoir les routines

Intégrer de nouvelles habitudes, explorer ses limites personnelles, acquérir de nouvelles connaissances, se donner des défis. 

Adapter son environnement

Se sentir confortable, créer un sentiment de confort et de plaisir.

Habitudes sociales

D’un point de vue social, le fait de s’associer et de s’entourer de relations positives permet également de changer les habitudes liées à diverses dépendances. 

Éviter la solitude

Création d’un réseau de soutien, d’un réseau social positif 

Utiliser les ressources

Afin de se sentir outillé 

Services sociaux qui agissent en réduction des méfaits :

  1. Accompagnement dans les alternatives de conso, 
  2. Accueil de la personne selon son rythme, 
  3. Engagement de la communauté face à la problématique des dépendances, 
  4. Favoriser le développement des compétences personnelles et sociales.

Favoriser les interactions sociales

Favorise le sentiment d’épanouissement, de réalisation de soi.

Diminuer le temps d’écran. 

Habitudes physiques

Soins dentaires

La santé des dents est essentielle à une bonne santé physique. En fait, la bouche est le conducteur de toute nourriture, mais aussi celui d’une grande quantité de bactéries. La consommation de substances peut avoir une grande incidence sur la santé générale du corps d’une personne. L’entretien buccal peut grandement aider à maintenir un état de santé plus favorable.

Sommeil réparateur

Il est conseillé d’avoir un minimum de 8 à 10 heures de sommeil par nuit pour être au maximum de sa forme. Dans le but de préparer le corps à un meilleur repos, il est conseillé de s’assurer d’avoir une routine en lien avec le sommeil, de limiter les activités stimulantes et de réduire le temps d’écran au moins une heure avant de se coucher. 

Les déterminants de la santé

Les déterminants de la santé ont une influence directe sur le développement d’un individu dans la société. L’intégration, l’adaptation, la mobilisation et la sensibilisation sont à considérer et à favoriser, pour augmenter les possibilités de vivre en santé. Les inégalités sociales, physiques et culturelles peuvent être des éléments contraignants dans le développement sociétaire d’une personne.

L’environnement économique et social : 

  • L’emploi et les conditions de travail
  • Le revenu ou l’insécurité financière
  • L’éducation 
  • L’insécurité alimentaire

L’environnement physique :

  • Le logement 
  • La qualité de l’air et de l’eau 
  • Adaptation culturelle 

L’environnement social :

  • Le réseau social et la qualité de celui-ci
  • L’exclusion sociale
  • Les stéréotypes
  • La capacité d’adaptation 
  • Le soutien social 

Comportements individuels : 

  • Habitudes de vie, comportements sains
  • Capacités personnelles
  • Prédisposition génétique, historique de santé
  • Expériences de la petite enfance
  • Expériences de vie 
  • Aptitudes individuelle 
  • Ethnies, genre, culture 

Système de santé et des services sociaux :

  • Accessibilité aux services, qualité et continuité des soins 
  • Progrès biomédical 
  • Continuum d’action pour promouvoir, prévenir, soutenir et guérir

Impacts sur le bien-être,
selon les déterminants :

%

Environnement social et économique

%

Système de soin

%

Biologie et génétique

%

Environnement physique

Pourquoi parler de saines habitudes de vie alors que Satellite
est un organisme en prévention des dépendances?

Adopter de saines habitudes de vie peut permettre de réduire, retarder, voire même, d’éviter la création de dépendances. L’entretien d’un mode de vie sain, passant par une alimentation équilibrée, un sommeil récupérateur, de l’exercice physique ainsi qu’une gestion adéquate du stress, contribuent à l’augmentation des facteurs de protection individuels. Elles augmentent le sentiment de bien-être général ainsi que l’état de santé de la personne.

Le maintien d’un équilibre psychologique et social, par le biais d’activités structurées et positives (sports, arts, loisirs) agit directement en répondant aux besoins fondamentaux de l’individu et permet possiblement d’éviter l’adoption d’habitudes compensatoires telle que la consommation abusive de substances psychoactives ou de technologies. Instauré dès le jeune âge, ces pratiques favorisent le développement de l’estime personnel et la connaissance de soi. Ainsi, il est possible d’acquérir de multiples habiletés personnelles, par exemple d’autorégulation, donnant ainsi des outils diversifiés et sains. L’identification des émotions, la gestion de celles-ci ainsi que des moyens adaptés de régulation permettent de donner un éventail de possibilités d’actions lorsque l’individu sera en situation d’adaptation.

Dans un même sens, la capacité d’adaptation est accrue grâce au “coffre à outil” bâti durant notre parcours, et le sentiment de compétence personnelle et sociale favorise alors l’estime de soi et le sentiment d’être en mesure d’affronter les défis de la vie. Lorsque la confiance de réussir est présente, le stress et l’anxiété sont alors diminués, ou du moins mieux gérés, et le sentiment de contrôle est amplifié. Ces aspects permettent de retarder ou d’éviter l’usage de mécanisme de fuite tel que la consommation.

Allant de pair avec l’augmentation des mécanismes d’adaptation, entretenir des relations saines peut aussi permettre de retarder l’usage problématique de substances ou de technologies. Par ailleurs, si l’on entretient des relations sociales positives, cela réduit les risques d’usage à des fins de socialisation ou d’acceptation par un groupe. Notre réseau social sert alors de filet de sécurité permettant d’autant plus la gestion des émotions et l’adaptation. Encore faut-il être en mesure de gérer ses conflits de manière adéquate afin de préserver la qualité de ce réseau. D’une même façon, chaque individu se doit d’être capable de maintenir ses limites personnelles avec les autres afin de rester en accord avec lui-même. Un tissu social sain ne mettra donc pas de pression pour aller vers la consommation ou pour adopter des comportements à risque.

N’hésitez donc pas à naviguer dans les différentes sections des saines habitudes de vie pour agrandir votre coffre à outils et développer vos facteurs de protection.

Bonne lecture !

Sources

«Déterminants de la santé» (sans date), sur le site de INSPQ (Institut nationnale de santé publique du Québec). Consulté le 28 juin 2021. https://www.inspq.qc.ca/exercer-la-responsabilite-populationnelle/determinants-de-la-sante

«Déterminants sociaux de la santé et inégalités en santé» (sans date), sur le site du Gouvernement du Canada. Consulté le 28 juin 2021. https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/promotion-sante/sante-population/est-determine-sante.html

Vous êtes curieux?

Nous vous proposons quelques liens et lectures afin d’en apprendre davantage sur le sujet. De plus, visitez nos services afin de voir nos ateliers en lien avec cette thématique. Vous êtes parent ? Nous avons des informations spécialement préparées pour vous. 

Liens utiles

Le gouvernement du Québec offre quelques pistes afin de rester en santé.

Tel-Jeunes a une section « Saines habitudes de vie » très pertinente à lire.

L’Association des médecins psychiatres offre des Informations relatives à un mode de vie sain.

Section parents

Cette section aura bientôt des conseils spécifiques au thème de cette page. En attendant, prenez un moment pour lire ces conseils généraux sur la communication Parents/Enfants.

 

Être parent d’un adolescent…
L’adolescence n’est pas toujours une période facile autant pour les adolescents eux-mêmes que pour leurs parents. Il est possible que vous ayez des craintes ou des peurs pour votre enfant qui grandit, qui fait peut-être des expériences ou qui consomme de façon régulière.

Plusieurs sources d’inquiétudes pour les parents peuvent survenir au cours des années, comme le passage du primaire au secondaire, le début des relations sexuelles, l’exploration de la consommation ou le goût de vivre des sensations fortes.

Si vous vous sentez dépassé par les événements, n’hésitez pas à demander de l’aide à un professionnel, que ce soit pour parler avec l’éducateur qui suit votre enfant ou à un intervenant du CLSC. Ces derniers seront en mesure de vous aider à trouver des façons adéquates pour suivre l’évolution de votre jeune et pour l’accompagner dans son développement, sans vous oublier, comme personne, comme parent, dans tout ce processus.

Vous pouvez également lire nos quelques conseils rapides afin de vous aider à faire face aux diverses situations.

  • Ouvrir le dialogue
    Bien qu’il ne soit pas toujours évident d’entrer en contact réel avec son adolescent, il est important de lui manifester votre intérêt pour lui et pour ce qu’il vit. De cette façon, il sentira de l’ouverture de votre côté. Il vous parlera plus facilement s’il a envie de se confier. De plus, lorsque vous lui parlez, affirmez votre opinion sans pour autant juger la sienne ni condamner ses comportements. Faites-lui part de vos inquiétudes, sans lui faire de reproches.
  • Établir des règles
    L’adolescence est une période d’exploration et de quête d’autonomie. Cela ne veut pas dire qu’il faut abolir toutes les règles. Pour que tous les membres de la famille se sentent bien, il doit y avoir des règles et elles doivent être appliquées. Convenez des règles avec votre enfant et des conséquences en cas de bris de celles-ci. Il se sentira impliqué dans le fonctionnement de la maisonnée et dans son éducation.
  • Être attentif aux changements d’attitudes et de comportements
    Quand les attitudes et les comportements d’un enfant ou d’un adolescent changent rapidement, on peut se douter que quelque chose ne va pas. Lui parler calmement en lui reflétant son comportement des derniers jours pourrait le pousser à s’ouvrir.
  • Incitez votre jeune à utiliser les ressources disponibles
    Il est possible que votre jeune n’ait pas envie de se confier à vous. Vous pouvez toutefois lui mentionner qu’il existe d’autres ressources qu’il pourrait consulter, par exemple l’intervenant de son école, un autre adulte de confiance ou encore les lignes d’écoute. Vous pouvez également lui suggérer quelques sites web fiables, où l’information est juste et pertinente (voir la section Liens utiles).

Nous vous suggérons aussi de lire nos Capsules Parents qui paraissent plusieurs fois par année dans le journal Le Clairon de Saint-Hyacinthe et que vous pouvez retrouver dans notre fil d’actualité.

450 888-2572

Appelez-nous pour plus d’informations.

1195, rue Saint-Antoine,

bur. 204-205, Saint-Hyacinthe, Qc, J2S 3K6

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